DES FRITES ET CROQUETTES DORÉES
Le belge est un véritable gastronome, avec autant de spécificités
culinaires nationales qu’il existe des raisons de s’attabler. Combien de fois
n’accompagnerons-nous pas notre merveilleux filet de boeuf de frites ou
de croquettes ? Combien de fois nos amis de la côte belge ne nous proposeront
pas leurs délicieuses croquettes de crevettes ?
Combien de fois nos
enfants ne nous demanderont pas un paquet de chips ? Les deux points
communs à ces scénarios : notre amour pour le bon goût bien de chez
nous et les techniques culinaires de nos denrées alimentaires.
En effet, que ce soit les chips, les frites ou les croquettes, tous ces
produits à base de pomme-de-terre sont préparés dans de l’huile/graisses
à 175°, température maximale recommandée. Par contre des denrées
autres que les produits à base de pomme-de-terre ne dépasse pas 180°.
Malgré que d’autres propositions sans friteuse soient offertes, comme au
four ou à la poêle, nous restons friands de vrais frites !
La technique culinaire ancestrale ne s’invente pas, elle ne se sous-estime
pas non plus, elle est même plutôt dangereuse. Pas seulement pour sa
température élevée mais surtout parce qu’après chaque usage elle se
dégrade. Qu’elle soit végétale ou animale.
Pour un résultat gustatif optimal, la qualité de la graisse ou de l’huile est
essentielle, tous les gastronomes vous le diront. Pas uniquement eux, mais
aussi les frituriers, les contrôleurs de l’alimentaire qui veillent à la qualité
de nos huiles/graisses de friture et au respect des températures. Filtrer et
changer à temps le contenu est impératif. La connaissance des techniques
et ses applications sont le secret des bonnes et belles frites. Ne négligeons
pas la santé des nôtres et de nos concitoyens. Un usage mal géré peut
devenir carrément cancérogène.
L’acrylamide n’est pas un ami il est notre ennemi !